lundi 10 septembre 2012

Au revoir


Ce sera le dernier billet de ce blogue. À peine 4000 pages vues ces quatre dernières années. Je suis fatiguée de pédaler dans le beurre. 

En 2008 j'avais constaté l'absence de blogues évoquant de bons restos montréalais. Que des pages web impersonnelles, rébarbatives, commanditées. L'offre de propos gourmands en ligne s'est mutipliée depuis ce temps. Et depuis ce temps j'ai perdu goût à communiquer mes émois culinaires. 

J'aime autant sortir au resto qu'auparavant. Mais vous en parler gratuitement après avoir payé la gardienne, l'addition, le BIXI, le taxi ? Euh... non. Le coeur n'y est plus : c'est la raison. En témoigne la suite de mon billet sur le Comptoir Charcuteries & vins, qui s'est égarée entre le boulevard Saint-Laurent et l'avenue Papineau. Et ce gentil billet que je voulais publier sur La Piadineria de Célinie et Enzo que j'ai connus en Italie ? Mort au feuilleton. Pierre Foglia en a parlé mieux que je ne pourrais le faire dans La Presse du 26 janvier dernier

Alors voilà, je tire la plogue. On se croisera peut-être chez Sardine ou aux Cons Servent.

Signé : Valérie la journaliste qui aime aller au resto



mardi 24 juillet 2012

Comptoir charcuteries et vins, 1 de 2

Revenue complètement gaga du Comptoir charcuteries et vins. Des charcuteries maison dont une mousse de fois gras pas piquée des vers et sans apparence de sucre ou d'autres cochonneries pas rapport. Déjà de quoi célébrer. Puis trois plats très abordables pour titiller votre curiosité de gourmands, en attendant que je vous en reparle :

Courge rôtie, ricotta crémeuse, « ceci », coeur confit, vinaigrette citron, menthe (10 $)

Noix de ris de veau laqué, salade de pois vert, oignon blond, guanciale, roquette à la crème (15 $)

Sandwich pressé de « pulled pork », sauce bbq, vieux cheddar, marinades (13 $)

Pour les amateurs de vino parmi vous sachez qu'on trouve dans ce symathique troquet du Mile End plein de bons jus pas caramels au beurre façon gros Californien commercial.

Papilles, à vos marques, prêtes, goûtez !
  • Rosso del Contadino 8, F Cornelissen, grandi sur les flancs de l'Etna, frizzante sur les bords, trouble et troublant pour le palais
  • Saint-Chinian Causse du Bousquet 2009, Mas Champart, rouge très bien pour accompagner la courge mentionnée ci-dessus
  • Vin de table (Roussillon) 2010, P Wies ; cela sent le roussi et fait rougir les dégustateurs de ris de veau
  • Vino de Mesa Tempranillo y mas 2005, Barranco Oscuro ; cela sent l'écurie, goûte le cuir et fait rugir la jument affamée qui se délectera de pulled pork bien sucré comme il se doit....

Et pour clore cette belle soirée tout en douceur un Mistelle de Claude Courtois (aucune idée qui est ce type), à 12,50 $ le verre : c'est de loin le plus cher payé de la soirée.

Oublié de rapporter un pot de mousse de fois à 6 $ les 200 g. Ce sera pour la prochaine fois.

Je me réjouis de découvrir cet endroit vivant et plein en un petit mardi de semaine, et cela une éternité - presque deux ans - après l'ouverture. Je vous en reparle.

lundi 11 juin 2012

De retour de chez Milano senza la pizza

Bonne nouvelle pour les afficionadi de bouffe italienne : Milano a rénové la partie sud de son local boulevard Saint-Laurent. Nouveau comptoir de viandes, ajout de présentoirs réfrigérés et congelés, et signe des temps, nouveau comptoir de mets cuisninés prêts à manger en format individuel. J'y allais pour acheter de la pizza aux tomates avec des antipasti pour souper. Mais je suis revenue à la maison sans pizza. Je l'ai oubliée, pardi !

Ce n'est pas la première que nous devrons nous passer de carrés rouges pour souper.

Patrick une fois était parti en mission chez Milano pour acheter de quoi organiser une fête d'enfants, notamment de grandes pizzas aux tomates... Une fois les marmots réunis autour de la table (et affamés, bien entendu), quelle ne fut pas notre surprise de constater ceci : les pizzas dûment sélectionnées et payées en magasin étaient restées... au magasin. Notre sympathique emballeur Daniel ou l'un de ses collègues avait oublié de les mettre tout en haut de la boîte remplie de provisions ou alors Patrick avaient oublié de les transporter jusqu'à l'auto. Bref, pas de pizzza cette fois-là aussi. Les enfants avaient dû se contenter d'autres choses dont des arancini, ces boules de riz farçies et frites - et là nous avions réalisé une statistique réconfortante à nos yeux de parents gourmets : 33 pour cent des jeunes convives présents à la fête avaient daigné prendre une bouchée de ce mets typique de la Sicile. Deux enfants sur six ! (Juste nos enfants, oui.)
Je vous laisse, je dois maintenant aller expliquer au papa que nous devrons nous passer de pizza pour le souper, il vient de revenir de l'activité parascolaire du lundi.